La microscopie électronique à balayage est depuis quelques années un instrument de choix pour l'observation et la caractérisation à très petite échelle de matériaux organiques et inorganiques de l’ordre du millième et même du millionième de millimètre.
    Le microscope est le moyen de faire une image avec n'importe quel signal résultant de l'interaction entre un faisceau d'électron et un échantillon.
   Le microscope est composé de plusieurs parties, une colonne, une chambre dans laquelle se trouvent les échantillons à observer, (l'ensemble étant sous un vide poussé), une console contenant l'ensemble de l'électronique, le pupitre de commande et les écrans de visualisation .
   Au sommet de la colonne se trouve un filament de tungstène (W) qui est la source d'électrons. Cette source  crée un faisceau très fin.    Des lentilles électromagnétiques situées dans la colonne focalisent ce faisceau sur la surface de l'échantillon à observer, le spot ainsi formé est piloté par des bobines électromagnétiques pour balayer ligne par ligne une surface déterminée sur l'échantillon. Le faisceau d'électrons est accéléré sous haute tension (1 à 30 kilovolts) et  frappe la cible solide : une partie des électrons est absorbée, une  autre partie est réfléchie et la cible excitée émet des réponses diverses. A l'aide d'un des signaux émis par la cible, on module un tube cathodique d'observation ou de prise de vue (Les deux balayages sont synchronisés). A chaque point de l'écran du tube correspond un point de l'échantillon, un signal intense est traduit en blanc sur l'écran, aucun signal sera traduit par un noir ; entre ces deux extrêmes toute une gamme de gris sera transcrite afin d'obtenir une image monochrome .   Ainsi se forme l’image .